Le soleil est essentiel à la vie.
Cette notion « essentiel ou pas » devenue élément de censure remet en cause notre mode de vie et par extension suscite un questionnement sur ce qu’est le vrai bonheur.
Que reste-t-il dans une situation extrême ? Est-ce que la possibilité de vivre simplement, de pratiquer la sobriété heureuse, « d’être » plutôt « qu’avoir » peuvent apporter la réponse sans susciter la peur de manquer générée par le toujours plus ?

Toujours plus, consommer, se jeter sur le low cost premier prix illusoire, accumuler, dépenser…
N’épuise-t-on pas une partie de soi à courir vers quelque chose d’extérieur ?
N’épuise-t-on pas les ressources planétaires qui nous sont indispensables ?
Ne devrions-nous pas devenir plus conscients de l’énergie ?

Tous les êtres vivants sont essentiels, mais nous devons faire en sorte que tous puissent vivre sur Terre dans de bonnes conditions.
Le soleil est un modèle : il donne son énergie à tous sans jamais en manquer.

L’Art apporte l’alternative de la quête de qualité qui permet de se désidentifier de la course à la consommation : par exemple un repas de qualité nourrit au-delà des simples aliments, il y a une satisfaction à manger bon, on peut manger moins parce qu’on n’a pas besoin de se remplir…

Que resterait-il dans notre société et notre mode de vie si disparaissait réellement tout ce qui est actuellement dit « non essentiel » ?

Il resterait le travail virtuel quasi obligatoire, les médias, tout ce qui passe par le numérique.

Comme le disent certains, ce qui disparaît c’est « tout ce qui fait plaisir », la culture, la vie sociale…

C’est intéressant de réfléchir là-dessus et de faire le lien en se demandant ce que soi-même on considère comme essentiel pour ne pas le laisser disparaître.

Retrouver sa force intérieure pour s’autodéterminer et faire ses propres choix de vie

Pour devenir créateur, il faudrait pouvoir être en contact avec ses propres buts et forces. Prendre le temps de concentrer son énergie pour être en relation avec soi-même peut être nécessaire. Ce n’est pas se couper des autres, mais retrouver contact avec soi, puis s’ouvrir aux autres avec un regard nouveau et, donc, de nouvelles attitudes à offrir.

C’est tout d’abord dans la vie locale que l’on a actuellement le plus directement la possibilité de le mettre en pratique ; cela permet d’expérimenter qu’on a le choix de ce que l’on va faire de son énergie : se replier sur soi, ou être créateur /créatrice dans la vie sociale.

Peut-être, en effet, une belle découverte à faire est celle que l’énergie peut se mesurer en terme de valeur humaine, d’échanges équilibrés entre donner, partager, recevoir, s’entraider, une valeur qui ne se monnaye pas, ou bien pour laquelle l’argent n’est pas ce qui prime.

Défi-jeu : on peut se questionner sur :
– ce qui est essentiel pour soi ; certaines personnes y sont confrontées plus que d’autres ; mais on peut retrouver ce mot dans tous les secteurs de la vie
– ce qui est essentiel dans la vie relationnelle et pour soi
– l’image, idée du futur que l’on voudrait pour être heureux tous ensemble et en respectant notre lieu de vie, la Terre, en retrouvant les Idéaux et valeurs de notre culture ou en apportant de nouveaux comportements qui nous correspondent mieux.