La vie relationnelle, sociale, les échanges culturels, artistiques sont essentiels aux êtres humains.
Nous avons besoin de nous retrouver face à face pour échanger, pratiquer un art, être aidés, conseillés. Nous avons besoin d’être proches les uns des autres pour vibrer ensemble au concert, au cinéma, au restaurant, dans une exposition, lors d’une activité commune quelle qu’elle soit.

Que faire lorsque ces besoins et activités essentiels sont considérablement réduits, réglementés, voire interdits, et orientés vers une solution mécanisée qui se place en intermédiaire obligé entre les humains ?

Comment se sent-on quand on est considéré comme « non-essentiel » et qu’on ne peut plus travailler, ou seulement dans des conditions dévalorisées ? Comment se sent-on quand on connaît des personnes exceptionnelles tout à coup placées dans ces catégories ?

À quel mode de vie semble-t-on vouloir nous destiner tous ? En faisant fi, bien sûr des jeunes, et autres personnes qui cherchent l’espérance… et des ressources ?

Ces situations sont difficiles, mais on peut se donner un défi commun chacun selon sa réalité : ni rester isolé(e), ni subir. Se donner le choix en se questionnant. C’est une façon de mettre une certaine qualité dans l’acte en voulant rester fidèle à soi-même, et en devenant plus conscient des enjeux.
Cela peut devenir une très bonne opportunité pour s’interroger sur ce que l’on veut et se dire qu’on peut peut-être aller plus loin ou changer d’état d’esprit par rapport à notre activité, faire de l’épreuve un challenge bénéfique (ce qui ne justifie bien sûr aucunement d’avoir été mis dans ces situations inhumaines).

Alors, par exemple, un défi peut être, si on veut continuer à s’exprimer et partager, de trouver quel sens peut avoir la création d’un site internet, donc d’un support à la fois virtuel et partiel, pour aller à la rencontre d’êtres humains dans des domaines habituellement subtils, riches des échanges à tous niveaux. Ok pour le défi, mais pas question de sacrifier l’humanité, ni les qualités de reliance des activités concernées.

Quelles portes pouvons-nous ouvrir pour que ce questionnement puisse servir la vraie rencontre face à face ? Une question rarement posée…